Cette façon de résumer l’espace au toucher,
à l’effleurement de l’invisible.
Nos traces viennent ainsi nourrir l’enfer de la platitude,
tandis qu’erre, en elles, l’ombre du banal…
d’un noyé.
Présence qui manque, prise dans les parois:
nos mots épousent le silence,
et là, étrangement,
y prennent leur épaisseur.
Délivrons l’autre de sa pesanteur,
par l’Amour,
afin que tout désir devienne
l’inconsciente pureté.
(Raphaële George)