Les films trashs, chocs et subversifs: partie 2

Publié le 18 décembre 2009 par Olivier Walmacq

18 décembre 2009

Les films trashs, chocs et subversifs: partie 2

Après avoir proposé une première liste de films trashs, chocs et subversifs, je me suis aperçu que j'avais oublié une bonne dizaine de films.
Il était donc temps de rattraper cette erreur en publiant une deuxième partie à ce sujet. Voici donc d'autres films dérangeants qui ont connu leur heure de gloire en provoquant la polémique et le débat.


Freaks, la monstrueuse parade
de Tod Browning: Un film de 1932 et un choix qui peut paraître surprenant car Freaks n'est pas un film trash. Pas de sang et encore moins de gore dans cette oeuvre inclassable mais pourtant dérangeante.
Freaks nous transporte dans l'univers du cirque et donc parmi les êtres difformes: homme tronc, femme à barbe, soeur siamoise... Attention, il n'y a aucun trucage.
Les acteurs qui jouent les freaks sont des vrais et cela provoqué un énorme scandale à l'époque. Et encore aujourd'hui, ce film reste bouleversant, choquant et dérangeant. Un classique du noble septième art qui inspirera Elephant Man et Alejandro Jodorowsky.


Blue Holocaust
de Joe D'Amato: Un réalisateur surtout connu dans le genre érotique et pornographique et surtout un nanar man en puissance, n'hésitant pas à mélanger horreur, sadisme et scènes érotiques, comme dans le nullissime Emanuelle et les derniers cannibales.
Pourtant, on retiendra tout de même Blue Holocaust dans lequel le réalisateur montre des meurtres sordides et barbares sur fond de nécrophilie et de cannibalisme.


Calvaire
de Fabrice Du Welz: Sortie en toute discrétion en 2004, ce film belge met à l'épreuve un chanteur qui sévit dans les maisons de retraite.
Ce dernier sera recueilli par un homme enfermé dans sa solitude et qui va le séquestrer. Attention, film choc n'hésitant pas à montrer (tout du moins suggérer) quelques séquences de zoophilie !
A réserver à un public particulièrement averti.


Cannibal Ferox
d'Umberto Lenzi: aura la triste réputation d'aller plus loin dans la violence que le fameux cannibal holocaust.
Mais contrairement à Deodato, on ne voit pas trop où Umberto Lenzi veut en venir.


Bully
de Larry Clark: brosse le portrait d'une jeunesse américaine à la dérive qui va exécuter froidement un de leurs amis. Sexe, violence et meurtre au programme pour un film choquant et dérangeant.


La dernière maison sur la gauche
de Wes Craven: a donné lieu à un remake en 2008. Le film de Craven reste un véritable choc.
Deux jeunes femmes innocentes vont être violées, torturées puis massacrées par une bande de psychopathes. Le film sera suivi d'une seconde partie très surprenante dans laquelle les criminels vont se retrouver par hasard dans la maison des parents d'une des deux jeunes filles.


Les révoltés de l'an 2000
de Narciso Ibanez Serrador: un film inclassable, choc et très inspiré par le roman Sa majesté des mouches.
Un couple se retrouve sur une île peuplée uniquement par des enfants. Les adultes ne sont pas les bienvenus et le couple va vite comprendre pourquoi...
Un film longtemps interdit aux moins de 18 ans et une expérience unique et viscérale.


Ebola Syndrome:
Un vrai de barges que je chroniquerai sur ce blog d'ici quelques semaines et justement interdit aux moins de 16 ans.
Un homme au passé criminel est atteint du syndrome Ebola et devient complètement taré, massacrant tous ceux qui ont le malheur de s'approcher de lui.


Mondo Cane:
un faux documentaire diffusé lors du festival de Cannes en 1962 et qui provoqua un petit scandale. Le concept est basé sur le cinéma vérité.
En résumé, une série d'images nous sont présentées autour des différentes coutumes à travers le monde: ce qui donne lieu à des bizarreries, des images chocs, tout en faisant croire au documentaire réel. Bien entendu, tout est faux mais difficile de croire à la supercherie tant le film est réaliste.


C'est arrivé près de chez vous
: c'est le tout premier film avec Benoît Poelvoorde dans lequel l'acteur belge incarne un tueur en série.
Ces activités criminelles sont filmées par des journalistes: on se croirait vraiment dans un documentaire, la folie et l'alcool en plus. Un vrai film culte !


Baise-Moi
de Virginie Despentes: Tout le débat autour de ce film consiste à savoir s'il s'agit d'un film pornographique en raison de quelques scènes explicites.
Franchement surestimé malgré, il est vrai, quelques séquences bien hard. Je le chroniquerai un jour sur ce blog mais je ne serai pas très sympa.


L'empire des sens:
Même chose ou presque que pour Baise-moi. Oui, c'est bien filmé et réellement dérangeant en un sens. Mais sincèrement, pas de quoi être bousculé par ce genre de navet mélangeant désir, violence et pornographie.


Chopper:
Voilà un vrai film de malade ! Le film retrace l'histoire vraie du plus célèbre prisonnier australien, un vrai psychopathe ! En résulte un film parfois extrême, particulièrement violent et qui sera bientôt chroniqué sur ce blog.

Voilà pour cette deuxième partie concsacrée aux films trashs, chocs et subversifs. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions.

Eelsoliver

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Tags : cinéma, Fabrice du Welz, interdit aux - 18 ans, le cinéma d'Olivier, pornographie, pornographique, sexe, Trash, violence, érotique