Désireux de lancer un quatrième opérateur de téléphonie mobile à la fois pour renflouer les caisses de l’Etat (car une licence coûte très chère) mais aussi pour dire que la concurrence sera plus intensive, le gouvernement a longtemps tergiversé et notamment par la voix du Président de la République, ami intime de l’un des PDG de l’un des trois opérateurs actuellement en place pour attribuer cette licence tant convoitée.
Après de nombreuses offres, mois d’attendre, d’accords puis de désaccords puis de refus, l’ARCEP s’est finalement décidé à retenir la candidature de Free pour la procédure d’attribution de la quatrième licence d’opérateur de téléphonie mobile de troisième génération.
Tout reste à faire puisqu’en janvier Free Mobile aura le droit d’utiliser la bande de fréquence de 5 MHz. Le nouvel entrant s’est engagé à proposer des offres commerciales d’ici deux ans et de couvrir 90% de la population avec un réseau 3G d’ici huit ans. Bien entendu et surtout au début, Free Mobile devra s’appuyer sur les réseaux existants, avant peut être de déployer sa propre infrastructure.
Cela laisse aux autres opérateurs qui ont tant peur de l’arrivée du trublion d’Internet le temps de revoir leurs offres tarifaires.