Ils se souviennent d’avoir vibré et là, n’osent imaginer la descente aux enfers des divisions inférieures. D’un jour à l’autre les entraineurs passent, mais pire, les Présidents désormais. D’un jour à l’autre, on apprend que les situations sont saines puis on découvre un cadavre dans la tirelire.
Pirouettes des uns, feintes des autres, certains se disent « mal aimés », d’autres « trahis ». Au-delà de tout cela lorsque le Racing prend froid, c’est l’Alsace qui éternue. Dépassée aujourd’hui l’époque de Mac Cormack pour laisser aujourd’hui place à un grand micmac. On en appelle aux élus, mais que dire, certains n’ont-ils, hier, pas vendu l’âme du Racing pour une poignée de francs ?
Qu’on se le dise le Racing est donc une entreprise privée et sauf à l’imaginer autrement, il n’est ni une SEM, ni le club d’une ville. Par contre, alors que certains, courageux évoquent une «solution régionale », il conviendrait de reposer la question d’un actionnariat populaire, pôle de stabilité pouvant appuyer des investisseurs patentés.
Des actionnaires locaux pour porter le Racing
La Loi française doit évoluer alors même que l’on évoque toujours l’entrée des clubs de football en bourse et permettre l’entrée de « petits porteurs » dans les clubs de foot. Et si elle ne le permet pas, on peut toujours créer une entreprise –avec ses actionnaires – dont l’objet serait la gestion du stade et de son équipe première. Les juristes ont toujours eu, me semble-t-il, de l’imagination.
Tout cela n’enlève rien à cette « Nef des Foots », comédie tragique alsacienne dont il faut vite se sortir. Le Racing flotte encore, mais il pourrait couler, ce alors même qu’une majorité d’Alsaciens aimerait pouvoir être fière des « bleus et blancs », ambassadeurs naturels de la région dans la planète foot. En un mot, relocalisons le Racing !
NB : En septembre, j'évoquais déjà ces pistes à imaginer pour Strasbourg.