Poursuivi pour « violence sans incapacité sur mineur de moins de 15 ans », ce professeur des écoles a eu gain de cause. Se disant soulagé, il va pouvoir, dès janvier, reprendre son travail en toute sérénité alors qu'il était suspendu de ses fonctions depuis septembre 2008.
L’accusation ne tenait guère la route car elle décontextualisait les propos de l’enseignant au mépris de tout sens commun. L’élève qui s’était vu menacé était un perturbateur avéré. Mais l’origine même des paroles du maître, certes excessives, vient du fait que le jeune garçon prenait plaisir à montrer son zizi aux autres élèves. C’est devant les multiples plaintes de ces derniers que l’enseignant avait tenté de faire forte impression sur le jeune garçon afin qu’il rentre dans le droit chemin.