Formation des enseignants : ça coince toujours

 A la suite de la tenue de la Conférence des présidents d'université (CPU), il est clair que le débat autour de la réforme de la formation des enseignants n’est pas encore terminé. Si on entend souvent que cette masterisation n’accorderait pas une place assez importante aux stages, le point d’achoppement régulier est le moment du passage des épreuves d’admissibilité aux concours.
Les dernières volontés des ministères concernés s’opposent toujours aux demandes des syndicats et maintenant de la Conférence des présidents d'université. Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, ne veut pas revenir sur la place de ces épreuves. Actuellement, elles sont mises en début de seconde année de Master, ce qui paraît absurde aux yeux de nombreux universitaires.
Il serait bien plus souhaitable que ces épreuves viennent en conclusion du MASTER 1. Cela offrirait la possibilité d’alléger la seconde année qui contient déjà de nombreux stages et un mémoire professionnel. On comprend mal, jusqu’à présent, les raisons qui poussent le gouvernement à ne pas vouloir revenir sur ce calendrier fait en dépit du bon sens.