Berlusconeries

Publié le 17 décembre 2009 par Jfa

Il s’est fait casser deux des dents irréprochablement blanchies qu’il exhibe à chaque sourire qui suit une de ses blagues foireuses, comme celles sur le bronzage de B. Obama ou de son épouse.

J’avoue, à ma grande honte,  avoir éclaté de rire à l’énoncé du fait. Qu’un homme mouillé dans tant de sales combines, corrompu et corrompant, faisant toujours appel à ce que les hommes ont de plus méprisable en eux, se prenne ça “dans les dents” a failli me faire croire un instant, moi le mécréant résolu, à une justice divine, d’autant plus quand j’ai su que c’était un catalogué “malade mental” qui avait commis cet acte, et donc qu’un “innocent” avait été l’instrument que la providence avait choisi pour faire un semblant de justice.

Certes, de tels actes sont déplacés en démocratie. Mais quand la démocratie s’abaisse à ce niveau de chiottes pas nets, puants et maculés de merde jusqu’au sommet de l’état comme en Italie, il ne faut plus s’étonner de rien.

Que cet homme qui défait les lois au fur et à mesure de ses inculpations, dont les déclarations sur les juges, les femmes, les syndicats, la gauche, …, sont issues de fosses d’aisance, qu’un tel homme dis-je, soit victime d’un tel attentat m’indiffère. Je n’approuve certes pas un tel geste, je n’encourage pas de tels actes, mais je me refuse à m’indigner de ce que je considère comme un juste retour des choses.

Que cet incident (après tout, deux dents cassées ce n’est pas grand chose) empêche Il Cavaliere de se rendre à Copenhague est de bon augure pour la qualité de l’air de cette ville.

- Le futur procureur de Paris, ami de notre Président, fait du zèle. Le Monde.

- “”Affaire Dray” : une enquête menée au bon vouloir du pouvoir”. Le Monde.

- “La politique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, impulsée par Nicolas Sarkozy, est “dictée par des considérations budgétaires de court terme”. Elle résulte d’une “démarche purement quantitative”.”. Le rapport de la Cour des Comptes dans Le Monde.

- Ecologie: Les quatre bourdes du Président. Rue 89.

- “Karachi : l’avocat des familles accuse Sarkozy d’être “au cœur de la corruption”". Le Monde. Et il ne prend pas de gants pour le dire.

- Protectionnismes? Marianne.

- N. Sarkozy, sauveur de la planète ? Le Monde. “Le savoir-faire ne serait rien sans le faire-savoir. M. Sarkozy a compris que celui qui maîtrisait l’information était celui qui la donnait. De retour des grandes négociations, il distille ses confidences aux journalistes conviés dans son avion. Sans mentir, mais en mettant en scène une histoire dont il tient le rôle principal, sans oublier, il est vrai, l’Europe”.