Historiquement les nations riches sont responsables, particulièrement depuis la révolution industrielle, du réchauffement de la planète et des dérèglements climatiques. En 1988 déjà, alarmés par les premiers signes visibles de changements climatiques graves, et conscients de l’urgence à prendre des décisions au niveau international pour endiguer ce qui était déjà perçu comme une menace planétaire, l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unis pour l’environnement mettait en place un groupe d’experts sur l’évolution du climat.
Ce groupe dans un premier temps se pencha sur l’accumulation de données scientifiques pour étudier les causes, les conséquences socio économiques et techniques pour proposer des stratégies d’adaptation et de prévention. Un premier rapport à servi a la mise en place a la convention des de l’ONU sur les changements climatiques débattue et adoptée au sommet de Rio en juin 1992.
Ce fut le premier sommet qui rassembla les dirigeants de l’époque autour du thème du développement durable. L’engagement qui fut pris n’a jamais été respecté, car les pays industrialisés redoutent la récession et le chômage, les pays producteurs de pétrole le tarissement de leurs ressources financières et les pays émergents la réduction de leurs croissances.
En 1997 le sommet de Kyoto après d’âpres les négociations avait aboutit à l adoption de l’accord pour la réduction des gaz à effet de serre jusqu’en 2012 duquel étaient exclus la Chine et l’Inde considérés comme pays non industrialisés. Signé en 1998 il n’entra en vigueur qu’en 2005 et grand absent bien sur le plus grand pollueur de la planète les USA.
Premier pas d’une démarche internationale, le protocole de Kyoto devrait parvenir de réduire de 50% les émissions de gaz d’ici 2050 afin de maintenir le réchauffement climatique à moins de deux degrés d’ici 2100. L’enjeu pour les pays industrialisés est de taille : ils doivent produire 4 fois moins de GES en tenant compte du développement des pays émergents et en développement car au delà des ces deux degrés nous allons a la catastrophe.
Une prise de conscience plus importante partout dans le monde, l’émergence d’idées fortes comme les nouvelles solidarités, le progrès social, le commerce équitable et le respect de l’environnement, malgré Le piétinement de la communauté internationale, et l’absence d’un engagement chiffré de la part des pays industrialisés et le peu de résultats concrets nous mènent à cette conclusion : il serait impératif que le protocole de Kyoto soit reconduit jusqu’en 2020.
Cela suffira- t-il à sauver la planète et ses occupants et atteindre les objectifs fixés par les scientifiques ?