Écologie, planète, Copenhague... L'homme a peur.
Longtemps, l'homme a cru pouvoir dominer la nature et s'en est finalement assez peu soucié.
Il a pompé l'eau, construit des usines, produit des voitures.
Il s'est bien amusé.
Puis il s'est mis à tousser.
Il en a eu marre de voir des paysages dévastés; il a pleuré devant des animaux déprimés; il a vomi les produits surgelés.
Il a eu peur que son monde ait une fin.
Aujourd'hui, nous arrivons au bout de quelque chose. Au bout d'une période d'insouciance. Au bout d'une ère d'égoïsme.
Nous nous posons des questions sur le monde. A-t-il une fin? A-t-il eu un début? La science ne va-t-elle pas trouver une solution à sa survie? Pourquoi devrions-nous le protéger?
Nous retrouvons un attachement à ce monde merveilleux mais cet attachement reste encore trop matérialiste. Nous aimons le monde et avons peur de le perdre.
La question écologique centrale est en fait mise de côté. La question de la Création.
Les premières pages de la Bible nous le disent : Dieu a créé le ciel et la terre. Nous en avons parlé ici. Nous y revenons, car c'est primordial.
Le christianisme est une religion écologique. Car elle se fonde sur un acte de Création. Dieu a créé le ciel et la terre et il vit que cela était bon.
Dieu a créé quelque chose de beau. Il a créé le ciel, la terre, la mer, les animaux, les végétaux, la nuit et la lumière. Merci à Lui.
Saint Maxime le Confesseur, moine byzantin du VIIe siècle dit ainsi que « la création devient comme un immense buisson ardent où le spirituel perçoit quelque chose de Dieu. »
Dieu a créé une nature et l'a offerte à l'Homme. Car ne l'oublions pas : si Dieu a créé le ciel et la terre, Il a surtout créé l'Homme (lire la suite ici)