est sous les crocs de La commission fédérale du commerce américaine et c’est tant mieux. L’abus des conglomérats en position dominante de pratiques usuelles pour empêcher toute concurrence a décidé le FTC (la commission fédérale du commerce américaine) à sévir. Intel est accusé d’avoir mené une “campagne systématique” pour faire le vide sur son marché et préserver son quasi monopole. Même les produits de qualités supérieurs n’y résistaient pas, et tant pis pour les consommateurs. Heureusement qu’Intel n’exerce pas ses activités dans les produits de santé ou dans l’agro-alimentaire comme , mais quand même. Andrew Cuomo[1], l’attorney général de New York parle de coercitions et de corruptions ! A nous, consommateurs, de répondre en boycottant les PC équipés de puces Intel. D’autant qu’on peut se demander si ces procédures ont une chance d’aboutir. Pour mémoire, suite à la plainte déposée par AMD, Bruxelles a condamné Intel à une amende de 1,06 milliard d’euros, mais aussitôt l’entreprise a fait appel, puis s’est “arrangé” avec , moyennant un dédommagement de 1,25 milliard de dollars.
Quant aux consommateurs, qui de toute façon sont lésés, rien à l’horizon !
Thomas Jefferson, un des pères fondateurs de la république américaine écrivait « La meilleure des sociétés est celle qui se compose du plus grand nombre possible d’entrepreneurs indépendants… propriétaires des outils nécessaires à leur activité, seuls responsables de l’organisation de leur travail et ne recevant par là même d’ordre d’aucun autre mortel… » Si l’on retrouve dans ces mots les fondements de la philosophie politique et économique sur laquelle repose l’économie libérale, les dérives du libéralisme moderne sautent également aux yeux. Qui peut encore prétendre répondre au souhait le plus important du discours, à savoir, son périmètre, le plus grand nombre possible - et par là même, la plus grande diversité et variété - d’entrepreneurs. La concentration des entreprises qu’exige l’économie du libéralisme détruit, malgré les lois antitrusts, le tissu d’entrepreneurs au profil de quelques multinationales qui petit à petit imposent leur volonté, venant réduire l’homme en esclavage et la nature en désert. Pire, les européens emboîtent le pas des américains - comme d’habitude - sur ce chemin funeste…