Conte des mille et une notes

C'est beau la neige qui tombe le jour, avant Noël.

C'est beau quand on se réchauffe les doigts sur une tasse de chocolat.

C'est beau quand on apprend qu'on est en vacances plus tôt à cause quilla plus de transports scolaires. On peut même être transportés de joie.

Malheureusement, presque rien de tout ça n'est pour moi, non rien sauf la tasse de chocolat.

Non, l'école ne sera pas fermée. Ni pour la neige, ni pour la grippe A. Il faudra prendre la bagnole demain et risquer de se taper le trottoir pour pas un rond.

Et en plus, faudra croiser les doigts pour qu'il y ait du chauffage.

Parce que le goûter de Noël, cet aprèm', heureusement qu'il comportait force tartines grillées et lait bouillant, parce que le chauffage il était en carafe.

Tout ça parce qu'un collègue, consciencieusement, avant que de partir en congés, avait décidé de cuire quelques poteries dans notre four à céramique. Et que le four à céramique, il est situé juste en-dessous de la sonde à chaleur qui règle la chaudière pour tout le bâtiment.

Et cette sonde, elle était au paradis, à "Monaco-28°-à-l'ombre". Elle affichait pas moins de 25 degrés, à 16 heures. Du coup, tous les radiateurs du bâtiment i'z'étaient froids.

Alors, le four à céramique, j'vais l'prendre sous mon bras (si si, quand chuis énervée, j'ai une force surhumaine), et le vendre sur ebay. Et ce sera PAS CHER !

Quand à celui qui a eu l'idée de ce mariage torride, entre le four et la sonde, je lui flanquerais volontiers mes doigts - gelés - à travers la tronche. Mais mon gant, je le garde, j'en ai besoin.

Tiens, au fait, pourquoi ce titre ?

Parce que :