Quelques jours après la fin du Masters, trois mois après la fin de la saison ATP, le Vestiaire revient sur le destin 2009 des maîtres. Aujourd’hui, le numéro 1, numéro 2: Numéro 2.
Numéro 1 mondial en début de saison, Rafa a confirmé en signant la fin de saison digne de la carrière de Tsonga. Et pas que grâce aux genoux.
Tout avait pourtant bien commencé. Nadal n’avait qu’à confirmer une saison 2008 de rêve, marquée par deux titres en Grand Chelem pour autant de finales. Federer et ses trois finales n’avaient pas fini de le faire marrer : il a remis sa peau de bête noire en finale d’Australie 2009. Qui sait si ça durera, peut-être le Vestiaire. En fait, tout ça ne l’a pas fait Murray bien longtemps. Dès Rotterdam d’ailleurs avec un 6-0 pour l’Ecossais pour boucler la finale. L’histoire n’a pas retenu qu’au cours de ce même tournoi, il a fallu trois sets à Nadal pour battre Bolelli, Dimitrov et Tsonga. Elle aurait peut-être dû. Indian Wells, Monte-Carlo et Rome entretiennent sa grande forme mais un peu moins ses genoux. Tsonga sait ce que c’est, comme une défaite en deux sets contre Federer d’ailleurs, c’est à Madrid juste avant Roland Garros. La machine est brisée, elle n’arrive plus à lifter la balle suffisamment haut pour plomber Federer, Verdasco et Gonzalez finiront même par lui donner des conseils de muscu. Soderling ne pensait pas faire de deuxième semaine à Roland, ni de Masters d’ailleurs. Les surprises frappent toujours sans prévenir, et si Mauresmo décidait de continuer ?
Masters bide
Les tragédies aussi ça surprend, on ne parle pourtant pas du bilan complet de Nadal. 64 victoires pour 14 défaites c’est pas si mal, Del Potro aurait probablement signé tout de suite. Par contre une seule finale en Grand Chelem (gagnée en Australie) assortie d’un huitième (Roland) et d’une demie (US Open) où Del Potro ne lui laisse que 6 jeux, c’est plus embêtant pour un nouveau maître du monde. Federer n’a perdu ce statut qu’au bout de 5 ans au sommet, Nadal est bien sa bête noire.
On y revient toujours, il reste les trois victoires en Masters Series à Indian Wells, Monte-Carlo et Rome. Du coup, imaginer deux quarts perdus contre Del Potro à Cincinatti et Montreal serait impoli. Les retours de blessures sont parfois longs, et même très longs : comment expliquer autrement les défaites en deux sets contre Cilic à Pékin, Davydenko à Shanghaï et Djokovic à Bercy ? Le ticket Soderling-Davydenko-Djokovic au Masters est peut-être un début de réponse.