Bien sûr, le motif de la plainte concerne la numérisation du livre sans que l'auteure n'ait donné son accord, et elle réclame environ 5580 € de dommages-intérêts.
Mian Mian avait déposé sa requête le 23 octobre : elle expliquait que l'on pouvait, à cause de Google, trouver l'intégralité de son ouvrage, scanné, sur internet et dans le service books. De ce fait, elle réclamait que soient supprimées les copies numériques avant la mi-novembre.
Mais la société ne semble pas particulièrement inquiète. Comme à son habitude, elle rétorque par un communiqué toujours aussi innocent pour clamer que son service « est conforme à la législation américaine et chinoise ». « En Chine, comme pour n'importe quel autre endroit, si un livre est sous droit, nous n'en dévoilons pas plus que quelques extraits si nous n'avons pas la permission de l'ayant droit. »
Un fait que conteste Mian Mian, bien évidemment.