La réforme territoriale sera bien au centre des débats des prochaines élections régionales.
La plupart des listes d'opposition ( ...à Nicolas Sarkozy ) l'annoncent dans leurs intentions aux cotés du développement durable et de l'empoi..
Il est légitime de débattre de cette nouvelle disposition électorale qui va engager l'avenir de nos régions et de leurs habitants et, au delà, des freins naturels que rencontre tout changement l
l'inquiétude portera sur le mode de fonctionnement dui nouveau système et sur le reclassement professionnel des recalés. Les attaques les plus violentes porteront sur le système d'élection
uninominale à un tour...
Ces attaques ont déjà commencé et, virulentes, elles sont le fait des portes parole des principaux partis car ces derniers espéraient que les nouvelles règles pérenniseraient les système de liste
bloquée en usage jusqu'ici pour les régionales, système qui empèche tout quidam, aussi compétent soit, il de se présenter devant les électeurs sans l'adoubement d'un parti.
Cette survivance du suffrage universel direct ne plait pas aux états-majors car elle risque de permettre à certains d'échapper à leur influence et c'est pourquoi il y a quelques années je défendais
le statut des conseillers généraux et des élus de petites municipalités, seules entités ou la véritable démocratie peut encore s'exercer librement en permettant à n'importe qui d'être élu sur sa
notoriété et sur ses compétences sans influence extérieure.
Les partis, censés regrouper, syndiquer des valeurs communes et des moyens ont peu à peu dérivé pour ne plus s'occuper principalement qie de leur propre influence et expansion ou sauvegarde, tout
comme les grandes multinationales capitalistes.... ne s'agit 'il pas d'un véritable néo-totalitarisme, voire d'un véritable néo-fascisme?
Il faut reconnaître à Alain Marleix, maître d'oeuvre de cette réforme et donc à l'UMP et à Nicolas Sarkozy, cette conscience républicaine, que l'on peut aussi qualifier de gaullienne
qui leur a fait sauvegarder l'essentiel de notre système démocratique et même de le rétablir et de la consolider, malgré l'opposition acharnée des tenants du système des partis.
Ainsi, lors des prochaines élections territoriales, 80% des candidats pourront se présenter devant leurs électeurs avec ou sans l'aval d'un grand parti... Si, d'ici là des nouvelles dispositions
parlementaires ne viennent pas neutraliser cette avancée démocratique...
Les 20% restants devraient donc, eux, être élus à la prroportionnelle pour permettre à toutes les mouvances politiques de pouvoir être représentées ... bien aussi, quoi que ce soit du lest
laché en direction du système des partis.
La proportionnelle, à être vraiment instituée, devrait, pour être juste,, être totale, mais n' en reviendrait on pas à l'avant 58, à un mode de gouvernance par alliances éphémère et parfois contre
nature, c'est à dire instable et incapable de prendre des décisions fermes ou de conduire des projets à long terme.?
La quadrature du cercle....?