Même si, depuis quelques mois, il est souvent question de la création possible d’un secrétariat d’Etat à la Communication, Frédéric Mitterrand ne veut pas entendre parler de cette éventualité. Diviser Culture et Communication lui apparaît, dans un entretien qu’il a donné auprès de l’hebdomadaire Stratégies, un anachronisme à l’heure d’Internet. Télévision et nouvelles technologies occupent une place déterminante pour la transmission de la culture.
Egalement interrogé sur le débat autour de son livre La mauvaise vie, Frédéric Mitterrand ne rougit pas de son passé. Il estime par ailleurs mener avec brio sa reconversion en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Quant à son parcours, il aime à se présenter comme un « artiste ». Il est vrai qu’avant d’entrer au gouvernement, il fut écrivain, cinéaste mais aussi animateur de télévision.
N’ayant pas peur des rapprochements audacieux, Frédéric Mitterrand assume pleinement ses nouvelles fonctions, tout en considérant que son action peut s’assimiler à une autre forme de création. S’il n’a plus le temps d’écrire, son ministère occupe autant l’homme que l’artiste qui demeure en lui.