L'intéressé, historien de formation et donc particulièrement sensible à cette réforme, a signé l’appel de l’association des professeurs d’Histoire et de Géographie. Il apprend ensuite du ministère qu'un de ses collègues va le remplacer.
Godelier dénonce dans une lettre explicative « une nouvelle conception de la liberté d’expression, [qui] commence à s’instituer dans la France d’aujourd’hui. » Une lettre qui se termine par ces mots : « La bourde d’un membre du cabinet du ministre face au contexte délicat du débat sur la réforme d'Histoire et de Géographie ? Pourquoi pas ? Mais on peut également y voir une forme d’autoritarisme se substituer à la démocratie universitaire et à la liberté intellectuelle qui traditionnellement y prévaut. »