Le seul album de Goldman qui me laisse un goût amer. D'abord parce que c'est le dernier... avant longtemps (restons optimistes)... et
ensuite parce que c'est pour moi du gâchis. Déjà pas de claviers, pas de batterie, tout pour me fâcher mais en plus ça fait vraiment « je vais pas me casser
le cul à appeller des musiciens, je vais juste choper des sons sur l'ordi, ajouter des effets bien ringardos, les mettre en boucle et ca fera l'affaire ». Par
contre il m'a fait plaisir en utilisant des instruments trop rares (le oud, la vielle, la cornemuse). Quatre des douze chansons sont franchement réussies :
Ensemble, Je voudrais vous revoir, Et l'on n'y peut rien et Tournent les violons (Merci Yvan Cassar !). Le reste n'est à mon avis pas à son niveau.
Les textes sont beaux pourtant et les chansons ont pris plus tard leur
ampleur sur scène (Un tour ensemble) mais ils ne sont pas mis en valeur sur l'album, du coup on passe à côté. La pire c'est C'est pas vrai, on dirait un gag, alors que sur la tournée
c'était un bon moment ! Bref, c'est inégal mais le bon est très bon.
« Il ne faut
prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta et se dire merci de ces perles de vie ». C'est toujours kiffant d'entendre Goldman chanter le nom de mon blog. Allez Jean-Jacques, je
voudrais vous revoir avec de la finesse et des vrais musiciens, s'il vous plaît !
La petite ritournelle en piste cachée est bien sympa par contre.