Magazine Environnement
La STM a lancé un projet pilote pour la gestion du tri des déchets dans trois stations de métro à Montréal.
Par Alexa Tymocko
©Moyogo
Les stations de Métro Mont-Royal, Champ-de-Mars et Snowdon font l’objet d’un projet pilote de gestion des matières résiduelles depuis le 12 octobre dernier. La Société de transport de Montréal (STM) a mis en place des « îlots verts ». Ces nouvelles poubelles vertes permettent aux passagers de trier leurs déchets. Trois contenants distincts sont prévus pour séparer les matières. Un pour les fibres (journaux, papiers, cartons), l’autre pour le plastique, le verre et le métal et le dernier pour les déchets non recyclables.
Une étude menée à l’automne 2008 démontrait que 70% de ce qui se retrouvait dans les poubelles du métro était en fait composé de matières recyclables. Mais depuis le 13 novembre dernier, les quantités de papier récupérées sont déjà passées de 330 à 630 litres par jour. Quant aux autres matières comme le plastique et le verre, elles sont passées de 240 à 450 litre par jours.
Le projet pilote durera trois mois au total et permettra de définir la stratégie d’implantation des « îlots verts » selon les résultats obtenus. La STM installera ces bacs à chaque station de métro au cours de l’année 2010.
Une norme environnementale ?
À l’heure actuelle, ce ne sont pas seulement les stations de métro qui bénéficieraient de ce type de gestion de matière recyclable. Les magasins de grandes surface et les endroits publics en général devraient être dotés de ces îlots. Les écoles secondaires et les collèges ont, tant qu’à elles, commencées à fournir un système de récupération plus efficace. À L’Université du Québec à Montréal (UQAM) par exemple, les « îlots verts » font partie du paysage étudiant. L’an dernier, l’université s’est équipée d’un bon nombre de ces bacs de tri et les a disposé aux endroits stratégiques du campus. Auparavant, l’établissement réservait ses quelques bacs à la cafétéria du campus principal et à certaines facultés.
Le domaine de l’hôtellerie devrait lui aussi, faire l’objet d’une étude puisqu’aucune norme ni aucune loi n’est encore en vigueur à cet effet au Québec.