Grâce à l'enquête de l'OVE (Observatoire National de la Vie Etudiante) sur les conditions de vie des élèves-ingénieurs (une extension de l'enquête triennal de l'OVE) réalisée en 2006 sur l'ensemble des écoles d'ingénieurs publiques et privées, nous connaissons quelle est leur situation vis-à-vis du cumul emploi-études.
Des 9 400 questionnaires collectés se dégage une constatation : les élèves ingénieurs pratiquent moins le travail salarié permanent que les autres étudiants universitaires.
D'après ces résultats 28% d'élèves-ingénieurs ont une activité salariée permanente. Une analyse détaillée de ce chiffre montre que pour 10,5% d'entre eux il s'agît d'une activité intégrée à leurs études, et pour 17,5% correspond à un vrai « job », parmi ceux-ci 2,5% ont une activité salariée très concurrente avec les études.
Ce dernier chiffre est à comparer avec celui des autres étudiants universitaires parmi lesquels 16% exercent une activité très concurrente avec les études.
L'étude de l'INSEE fait remarquer que le nombre d'heures hebdomadaires de travail est très important. En comparant les emplois de moins ou plus de 16 heures par semaine, on constate que travailler plus de 16 heures par semaine a un effet très significativement négatif sur les chances de réussite aux examens.
Les élèves-ingénieurs sont dans une situation plus favorable à la réussite des études que le reste des étudiants du supérieur. Deux facteurs en sont les responsables :
1. Les ressources mensuelles venant pour 64% des parents.
2. Le type de logement : 49% des élèves -ingénieurs des écoles publiques et 33% des écoles privées, sont logés dans des résidences collectives contre seulement 13,5% des autres étudiants