Le petit coin des collectionneurs : le (Yves) Chaland qui passe N°6

Par GoudurixYZ

Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois. PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".

Année 83 (oui, je sais cette rubrique commence souvent comme ça) par une après-midi normale, votre dévoué serviteur (humble, faut pas exagérer) pousse la lourde porte de l’ancienne gare de la Bastille (oui, je sais cette rubrique continue souvent comme ça). Je viens de finir ma fiancée et de me faire larguer par l’armée. Convention de la BD ! Le stand Humano ? Le stand Humano ? Le stand Humano ! Chaland ? Chaland ! Chaland himself dédicace déjà. Pas de file d’attente. Les fidèles l’entourent. Il ne manque rien. Ma première dédicace… C’est comme, voyons… Non, je ne vois pas. Tenez, me hasard-je. Le maître du XII^ème entreprend un Bob Fish corpulent et insouciant, préfigurant ce qu’il serait devenu s’il avait été largué par Linda et avait continué à avoir maille à partir avec les Morantins aussi longtemps que Blek le Roc avec ces misérables Anglais. Pas un mot. Distant, appliqué, impeccable, captivant. Nous regardons sans piper mot. Je sais maintenant ce qu'a pu ressentir Christine Boutin quand elle a rencontré le Pape. Je suis où il faut, là où il faut. Le dessin est fini à la règle. Un trait d’un demi-millimètre entre les jambes, du rouge pour la cravate et le dos toilé. Pas de "C’est pour qui ?". Un regard. Pas plus, pas moins. Le maximum syndical.

"Merci."

Indice de rareté : 4/5