Mieux que quiconque, elle décrit le charme envoûtant de cette ville ensorceleuse qui s’apprécie non parce qu’elle montre mais par ce qu’elle dévoile.
Et dans cette même approche, Anne-Marie Corre s’attarde, en premier lieu, un long moment sur La Sultana au chapitre Palais de rêve.
« Si ce lieu mérite description, écrit-elle, c’est parce qu’il est caractéristique du « caché » merveilleux ».
« On ne s’y arrêterait pas si on ne savait pas que derrière l’insignifiante entrée, dans un recoin de la rue de la Kasbah, s’ouvrait un surprenant dédale »
« Pas une des quarante chambres et suites ne ressemble à l’autre. Ici, au bout de l’escalier vert céladon, veiné, marbré, un lit de reine de Saba vous ouvre les bras. Deux défenses d’éléphants montent la garde. Tigre, lion, zèbre, dromadaire, chaque chambre a son thème. Le décorateur a joué à fond la carte de l’Afrique noire qui, là-bas, tout au sud, fait vibrer ses mystérieux tam-tams. Mais si cette saga-là ne vous inspire pas, il vous suffit de descendre quelques marches pour entrer dans le sortilège indien et ses soieries griffées d’or. C’est l’orient qui s’invite en terre marocaine sans la violer, sans la forcer. Car La Sultana reste une belle de Marrakech avec son parfum de cèdre qui sculpte balcons et coursives, qui se dégage des coffres lourds de secrets nichés au creux des alcôves, qui cisèle les moucharabiehs. Et puis il y a les colonnes et les ogives, les plafonds de dentelles aux dessins si denses qu’ils semblent écrire un indéchiffrable roman. Enfin partout – souvenir des Almohades, la deuxième et grandiose dynastie – il y a la brique plate, reliefs de mille-feuilles et de contes anciens, qui constitue l’architecture du lieu. »
« Quand le chemin se fait trop sinueux pour nos esprits cartésiens, la quête trop difficile, il suffit de monter les ultimes escaliers… Et l’on arrive sur les terrasses, touche à touche avec le ciel. Une mini piscine, des lits et des coussins, des tapis, une bruine – vapeurs de songes – distillée par les maîtres des lieux pour adoucir les fièvres du désert… et on respire les effluves d’un certain paradis. »
Ce n’est pas un hasard si La Sultana a choisi pour devise : Songe ou réalité ?
Telle est La Sultana.
« À vous de visiter… ce qui a été pensé, ce qui aurait pu toujours exister, ce que vous pouvez vivre. »
La Sultana Hotels & Spa
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