Ce qui touche au « Petit Prince » m’intéresse tout particulièrement en cette année où je travaille à l’adaptation théâtrale du texte... Un récent article du blog de Pierre Assouline pointe du doigt une question qui vaut aussi pour toute traduction d’une œuvre d’art en langue étrangère et, en l’occurrence, en japonais.
On mesure l’immensité du travail et la complexité de « choix de traduction » pour des mots ou des expressions qui peuvent plus ou moins toucher la sensibilité japonaise : Assouline évoque par exemple le cas du serpent boa des premières pages... Faut-il préférer « Serpent » à « Boa » ?... Le serpent se mord la queue quand on réfléchit à l’importance des dragons dans l’imaginaire oriental !
Et le lecteur se souvient peut-être que ce serpent-là mange un éléphant et le narrateur expose, aquarelle à l’appui, de quelle façon il a dessiné cette drôle de chimère !
http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/12/13/le-petit-prince-a-la-triste-figure/