Je ne crois pas qu’il y ait un type de geek, comme il n’y a pas un type d’otaku (une personne qui consacre la quasi totalité de son temps à une activité d’intérieur obsessionelle, cf.wikipedia). Quelque part, on pourrait comparer la culture geek à ce terme japonais que l’on utilise à toutes les sauces, parce qu’il existe une foultitude de ramifications dans ces deux domaines, et que les références sont multiples.
Le terme geek est, de nos jours, une sorte de fourre-tout, surtout pour ceux qui n’ont pas de définition exacte à en donner. Si je me réfère à Wikipédia, un geek, c’est “une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis“. Alors que pour certains, la geekitude va immédiatement faire référence à l’informatique, le web, etc.
Pour la plupart de mes amis je suis une geek, parce que je passe à peu près les trois quart de mon temps devant un écran d’ordinateur. Pour moi, tout cela reste un hobby parmi d’autres, sans prédominance particulière. D’ailleurs, je préfère aller au cinoche ou en concert plutôt que glander devant mon ordi. Certes, je suis passionnée par le digital, mais ça ne fait pas de moi une geek à 200%, parce qu’être déconnectée n’est pas pour moi synonyme de sevrage. Si quelqu’un me dit que le web c’est naze, je ne sortirais pas mon fusil à pompe pour le flinguer. En revanche, j’en connais certains pour lesquels ne pas avoir vu la saga Star Wars… c’est un blasphème.
Vous voyez, si on extrapole le terme, si vous êtes un fou furieux de la plantation de tomates en Océanie, vous êtes un geek de la tomate… Etre geek, c’est une façon d’être, pas une case figée, une étiquette indécollable. Beurk. Bien sûr, les termes évoluent avec le temps , et aujourd’hui, le terme geek a une connotation toute particulière. C’est pour ça que j’ai bien aimé ce schéma, super bien fait, un peu cliché, un peu super vrai, caractérisant justement les domaines auxquels le geek est aujourd’hui associé :