Signe des temps, les employés de grandes sociétés financières commencent à délaisser leur traditionnel Blackberry pour se convertir au iPhone. La nouvelle peut sembler banale, mais elle ne l’est pas.
Historiquement les réseaux d’affaires qui déploient leurs forces de vente sur le terrain, ont toujours eu un Blackberry sous la main. L’outil par excellence pour se connecter en temps réel à un serveur Microsoft Exchange fait la pluie et le beau temps depuis plus d’une décennie. La domination était telle que même la NASA et le FBI ont retenu la société Canadienne RIM pour les équiper en téléphonie intelligente. Mais voilà, le Blackberry sort péniblement de sa puberté. Il a toujours autant de boutons et les pauvres yeux presbytes des quadras et quinquagénaires peinent à faire le focus sur ses écrans inadaptés.
Pendant que le fondateur déploie toutes ses énergies à vouloir acquérir et déménager une équipe de la ligue nationale de Hockey… les clients lorgnent la patinoire du voisin. Je viens de discuter avec Mike Aliberti, un VP régional de chez Dynamique (Dundee). Il me confirme que la haute direction de cette grande firme de gestion de patrimoine finalise les tests et autres essais du iPhone afin d’équiper tous les employés d’un appareil mieux adapté au web et aux applications de communication d’aujourd’hui. En l'occurrence: le iPhone. Soyez assuré que la vague qui s’apprête à frapper Research in Motion va laisser moins d’argent à Jim Balsillie pour son magasinage sportif.