Adaptation: friture sur
les lignes
Entre « cadre d’adaptation » ou « programme d’action » pour le changement climatique, les idées sont encore confuses sur les mesures d’adaptation à appuyer dans les pays en développement. La priorité doit être donnée aux pays qui affrontent déjà un stress climatique. En premier lieu, il faut réorienter les choix d’investissement et faciliter l’accès à des ressources financières et technologiques additionnelles (infrastructure, agriculture, etc.). Et on est encore bien loin du compte. Il s’agira également de faciliter la collecte et le partage d’informations, l’échange de connaissances et d’expériences, ceci afin de créer et/ou de renforcer les capacités - y compris institutionnelles - des différents acteurs dans les pays en développement. Enfin, il s’agit de prévenir et de développer toutes les capacités d’anticipation, de prévention et d’adaptation aux risques futurs, ainsi que de prendre en charge les dommages liés aux aléas du changement climatique. Dans cet esprit, la question des assurances et des filets de protection sociale reste largement à considérer. Concernant « l’additionnalité » des fonds, c’està- dire le fait que ces fonds s’ajoutent aux montants actuels promis de l’aide publique au développement (APD), celle-ci fait encore largement débat et constitue à ce stade une pierre d’achoppement non résolue entre la société civile et les Parties.