Michel Destot, comme Président de l'association des Maires des Grandes Villes de France, a exposé la nécessité de la mobilisation des villes pour parvenir à une réelle nouvelle politique de l'environnement.
C'est une position très novatrice culturellement qu'a défendue le Maire de Grenoble comme Président de l'association des Maires des Grandes Villes de France : la mobilisation et l'expérimentation locales.
Pour ce rocardien de souche, le discours est marqué d'une grande cohérence : ne pas tout attendre de l'Etat.
Par rapport à la culture Française et à sa formation politique (PS), cette tonalité est novatrice car tout est si souvent présenté comme relevant d'abord (voire exclusivement) de l'Etat.
La gestion grenobloise a été saluée tout dernièrement par la remise de plusieurs prix par le Ministère de JL Borloo. Après deux mandats aux relations souvent conflictuelles avec les Verts, il s'est émancipé de ces relations pour nouer une nouvelle majorité avec le Modem et la Société Civile.
La candidature de Grenoble aux JO d'hiver a témoigné la volonté nouvelle de concilier développement et environnement pour la première fois à ce point.
Il sera une personnalité clef des prochaines régionales dans Rhône-Alpes. En effet, le duel Verts / PS risque de reposer sur les scores du PS dans les grandes villes dont Grenoble et Lyon. Seul l'engagement personnel des Maires en question à la très forte notoriété peut contenir un vote Verts très fort en milieu urbain (voir enquête IFOP pour Sud Ouest dimanche du 13/12/09).