Double actualité à la BnF, qui vient d'apprendre qu'elle disposerait d'une partie des 750 millions € destinés à la numérisation du fonds patrimonial dans le cadre du grand emprunt levé par Nicolas Sarkozy. Son président Bruno Racine, se félicite de la chose : « Cela va nous donner une formidable impulsion. »
Pour l'heure, l'établissement disposait de 7 millions € annuellement pour opérer la numérisation de ses documents, mais désormais, le président aimerait bien profiter de 150 millions €. « Nous avons fait des propositions pour près de 150 millions d'euros. Par rapport aux six ou sept millions que nous dépensons chaque année pour la numérisation c'est une chance extraordinaire », ajoutait-il auprès de l'AFP.
Un passage « à la vitesse supérieure dans tous les domaines où l'on n'allait pas assez vite », et notamment les estampes. De son côté, Nicolas Sarkozy avait hier assuré durant la conférence de presse : « Nous allons monter un grand partenariat public-privé, tout en gardant la maîtrise de notre patrimoine. »
Dans un autre temps, nous apprenons également que Bruno Racine s'apprête à publier chez Plon un ouvrage en mars 2010, intitulé Google et le nouveau monde. Il y évoque « le risque de monopole de nouveaux opérateurs tel que Google » et en particulier sur la conservation des données numériques.
Rappelons à ce sujet qu'aujourd'hui le ministre de la Culture doit recevoir le rapport de la commission Tessier sur les partenariats privés-publics...