Magazine Cinéma
mardi 15 décembre 2009
Ce film s'appuie sur deux personnages aux caractères très différents et très tranchés. D'un côté, Isabelle Huppert qui d'un premier abord sympathique montre au fur et à mesure son côté peste, ambitieuse, perverse et finalement meurtrière et de l'autre, Jacques Dutronc, tellement absorbé par son piano qu'il a du mal à se rendre compte de ce qui se passe autour de lui. Mais j'avoue que mise à part ceci et le décor que j'ai évidemment bien apprécié (l'action se passe sur le côté Suisse du lac de Genève), j'ai trouvé le film un peu mou et ennuyeux par moments, cela manque un peu rythme.
J'ai bien aimé la fin du film : Isabelle Huppert qui se love en position foetale avec en fond la musique de la marche funèbre qui hante tout le film.