Non, monsieur le délégué, vous ne pouvez pas dire "des pays" mais en revanche vous pouvez dire "un système", celui de l'oppression libérale munis de son bras séculier, j'ai nommé le libéralisme. Et si vous saviez depuis quand ce système nous et vous aliène, vous seriez sans doute éternellement rancunier envers ce principe simple de l'oppression quotidienne.
Je suis d'un naturel optimiste...mais à court terme uniquement Cependant si les pays les plus démunis arrivaient seulement, grâce à leurs dénuements, à nous apprendre à nous autre Européens à redécouvrir la vie - Il me semble, que les aides qu'ils sont censés recevoir seraient, de fait, pleinement justifiées.
Nous les Français, nous les européens avec nos boulets consuméristes rivés à nos pieds. Que pouvons-nous réellement proposer, non pas à la planète, mais à nous-même: des textes flétris et alambiqués négociés longuement entre lobbystes, industriels et états-membres: oui certainement ! mais oserions-nous proposer un projet embrassant des objectifs plus larges, touchant à notre bien vivre ensemble ainsi qu'à notre environnement: certainement pas !
Alors, les Africains foutent le feu à Copenhague: et ce n'est que du bonheur pour moi ! sans fantasmer à une terre promise pour autant, l'avenir de l'Homme se cache peut-être près de son berceau Africain. C'est sans doute une leçon à méditer.
Obama, le président des états-unis soulève la hola des stades aujourd'hui, puisqu'il s'engage pour un accord contraignant, c'est peut-être un des premiers résultat positif de ce coup de gueule Africain.
Cynisme et avenir de l'homme
Je vous vois déjà venir, vêtu de votre linceul cynique, railler ma bonne humeur hivernale, et vous aurez sans doute raison. Trop d'enthousiasme peut nuire à beaucoup d'intérêts...mais pas à la santé.
Bref, d'un blog pour la terre en passant par un discours endiablé: changeons le système pas le climat sous la dictée des peuples de la terre, vous n'avez que le choix du programme. Les menottes aux poignets et le froid dans le dos, ces jeunes sont heureux de défiler à Copenhague.
Redécouvrons notre ambition première, une utopie incroyable qui nous appartient bien celle-là: Liberté, Egalité et Fraternité. J'insiste sur les trois mots, puisqu'Egalité n'est plus un thème à la mode. Il s'est en effet mué peu à peu en "égalité des chances", pour se commuer prochainement en "plus grand chose". Osons donc les utopies perdues, celles que l'on n'ose même plus caresser de l'espoir enfui de nos échecs répétés.
Comment peut-on envisager un avenir sur cette planète au sein d'une Europe schengen-isée, pied et poings liés par une doctrine qui nous souhaite notre bonheur individuel à grands coups de Liberté qui se paye cash ? je n'ai pas de réponse, je n'ai que des questions ce soir, mais une chose est certaine: avez-vous assez pris de comprimés de révolte ces derniers temps ? Il me semble en effet que sa consommation est en baisse.