Résister face à l’occupant
Pour résister efficacement face à un occupant, encore faut-il savoir qui il est ! Aujourd’hui l’occupant s’appelle « L’argent ». Le pouvoir de la finance sur nos vies à chacun est bien plus pervers sur le court comme le long terme que l’occupant Allemand de la France des année 40. Mais bon c’est sûr, tout ceci est relatif, puisque je n’ai pas connu cette période. À cette époque résister était plus facile grâce au financement de la résistance par certains français et avec l’aide des pays étrangers afin d’acquérir des armes et une logistique indispensable pour aboutir à la fin de la guerre. Mais aujourd’hui alors que la guerre moderne est avant tout économique et qu’elle passe essentiellement par l’argent et les finances. Comment diable pouvons-nous résister ? Existe-t-il au moins UNE solution viable lorsque nos vies à chacun sont dépendantes, non pas du travail car il y en a plus et il y en aura de moins en moins dans les mois et les années à venir, mais des banques ?
De plus pour résister encore faut-il avoir un chef. Dans les années 40 il y avait De Gaulle depuis Londres avec son appel aux Français. Mais lorsqu’il n’y en a plus de chef, on fait comment ??? Et bien c’est simple, il ne reste plus que nous-mêmes en nos âmes et consciences. Ça tombe bien, la voix de Londres d’aujourd’hui, elle passe par Internet, sauf que ce n’est pas un individu qui parle, mais des milliers, des millions grâce à la fibre optique et les réseaux de serveurs alimentant nos connaissances sur le sujet.
Ayez la connaissance dit le proverbe et celle-ci vous affranchira. S’affranchir soi-même d’un occupant invisible, immatériel, abstrait ; autant que vivant, concret et palpable dans certaines occasions est aussi difficile que de chercher à voler sans ailes. C’est du Matrix pur et dur ! Ça tombe bien, notre conscience personnelle, au niveau de l’esprit, à autant de moyens si ce n’est plus que notre adversaire visible ou invisible. Mais pour cela, encore faut-il le savoir. C’est justement « cela », au moyen de la CONSCIENCE qui fait toute la différence !
- Appel du 18 juin 1940 – De Gaulle Londres BBC -
Extrait de l’appel du Général de Gaulle sur les ondes de la BBC. Jean-Louis CRÉMIEUX BRILHAC
« Du 18 Juin aux 18 juin, Espoir n°123 : A franchement parler, je ne crois pas qu’aucun Français (et certainement aucun Britannique) ait soupçonné en 1940 que le 18 Juin allait devenir le 18 Juin . De même, les Parisiens qui prirent la Bastille ne soupçonnaient pas que la journée allait devenir » le 14 Juillet « . Que l’appel, le 18 juin 1940, de ce général inconnu au nom prédestiné ait ému, qu’il ait suscité chez certains un souffle d’espoir dans l’effondrement général qu’il ait stimulé des énergies, assez de témoignages l’attestent. L’Appel apportait une lueur, il exprimait une volonté française que rien n’avait abattu, qui maintenait, par la voix d’un seul, une tradition nationale, qui faisait le lien avec toute notre histoire. Pour certains, dont je pourrais rappeler les noms, il a suscité une indéfectible reconnaissance, alors même qu’ils ne se faisaient pas la même » idée de la France » que le général de Gaulle. Mais, comme devant la plupart des grands événements historiques, bien rares durent être ceux qui en devinèrent la portée. Pierre Bourdan, le plus perspicace des correspondants français à Londres et qui allait être pendant quatre ans à la BBC le plus brillant commentateur de l’équipe » Les Français parlent aux Français « , fut, le 19 juin au matin, de ceux qui firent visite au général rebelle, dans son petit appartement de Seymour Grove. » J’éprouvais « , a-t-il raconté, » une curiosité intense et nerveuse, sensation d’ailleurs réconfortante après le désarroi moral de la veille, mais non pas ce qu’un écrivain romantique appelait le » frisson historique « , annonciateur des grands événements ou des grandes rencontres. »
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