Selon ce programme, les services des bibliothèques de Londres seraient répartis en quatre ou cinq « régions ». Ce partage devrait, selon une étude menée l'année dernière, permettre l'économie de 10 % des postes en bibliothèque et rendre le service plus rentable.
Les bibliothécaires ont exprimé leur inquiétude dans une lettre où ils indiquent que le service offert aux usagers pourrait être compromis par cette mesure. Et que celle-ci rendrait les différents services « tentaculaires et inflexibles ». Enfin, les 10 % de postes en moins (environ 375 emplois) « saperaient » la profession.
Il a été demandé au secrétaire d'État d'intervenir face à une décision prise par « un groupe de cadres supérieurs [qui] se sont mis en huit clos et ont décidé que ce qu'ils pensent est le mieux pour nous tous ».
D'un autre côté, Andrew Holden, le directeur du conseil des musées, bibliothèques et archives à Londres a indiqué que les décisions ne seraient pas prises par le programme de changement mais par des élus.