Tigergate

Publié le 14 décembre 2009 par Brigitte Contois

Le golf suit la tendance avec la « pipolisation » des grands et qui aurait pensé que le grand et indétrônable roi du golf Tiger Woods tomberait aussi bas que les affres de Berlusconi, de l’épouse bafouée et de ses pouliches italiennes ? Voilà c’est fait, on a le golf enfin célèbre, on en parle aux infos, dans les journaux. Les ignorants du golf savent enfin que ce sport existe, ont mis un nom à celui qui faisait la pub à côté de Thierry Henry (« oh la main) et de Federer pour le rasoir. Ils découvrent aussi combien ils pèsent en dollar grâce à ses victoires qui passent inaperçues en France et à ses contrats de sponsoring. Oui le beau et exceptionnel Tiger Woods vient de se ramasser une belle déculottée pour des claquages de ficelles et de strings volants.

Bien sûr la belle suédoise et épouse dévouée, Erin, tirait la tronche sur les photos et faisaient le remake de la desesperate Housewive. Epoux absent, entrée d’argent, que dire de plus ? On se doutait que le champion avait des cadeaux avec de longues jambes et bouches en cœur comme dans tous les milieux professionnels du sport à million. Mais voilà qu’il joue le parfait idiot qui démarre avec l’accident de voiture causée par une dispute avec sa femme au sujet d’une infidélité acte 1. Acte 2 11 à 12 maîtresses sortent de l’ombre et affirment avoir jouer à la souris avec Tiger. Acte 3, il se tait puis annonce clairement son comportement très altruiste avec les belles poupées avec un mea culpa sur son infidélité. Acte 4, il se retire des tournois comme par acte d’humilité, Acte 5 les médias ne le lâchent plus, c’est une entremetteuse qui arrive avec la preuve qu’il est un très gros client, il est cuit. Bref on a le Tigergate qui s’étale dans les papiers et sur le web. L’empire de l’intouchable s’effrite. Il est passé du dieu de la balle au vicieux de vestiaire.

Voilà, Le grand sportif avait fait sa star. Il choisit une poupée Barbie scandinave, fait 2 enfants à son épouse déprimée et délaissée pour qu’elle s’occupe dans la grande villa avec piscine et terrain de tennis. Lui, il s’amuse à scorer les pintades, à boucher plus de trous que sur le terrain, bref sa carte de score est dans les grands titres mais pas à son avantage.

Comme quoi, il n’a pas été très malin sur ce coup là. Le golf se retrouve enrichi des pages des tabloïdes. Après les frasques de Daly, des divorces coûteux de Montgomerie, des calendriers sexy de Gulbis, on a les histoires maldrivées d’un mec qui est le meilleur sur le parcours mais le plus stupide des blaireaux en étalage de sa vie privée.

Gardons une touche positive, s’il dégringole dans la fosse, peut-être le verrons nous sur un de nos open pour un come –back des has been. On parie sur l’open 2010 ? 2011 ?