Torild Wardenær est née le 30
novembre 1951 à Stavanger, sur la côte sud-ouest de la Norvège, où elle réside
toujours. Elle a publié des pièces de théâtre, des essais, et plusieurs
recueils de poèmes pour lesquels elle a reçu des prix importants, parmi lesquels
le prix Herman Wildenvey, le prix Halldis Moren Vesaas (deux grands poètes
norvégiens) et le prix Brage, du nom de l’ancien dieu nordique de la poésie.
Elle est souvent invitée à des lectures et des performances dans son pays, mais
aussi en Suède, au Danemark, en Allemagne et en France (Paris, décembre 2005).
Elle s’est également vu attribuer des résidences en Espagne (Fondation
Valparaiso), à Bruxelles, et tout dernièrement en Californie. Son écriture
déjoue volontiers les effrois du quotidien en les prolongeant par des
interprétations rêvées, voire fantastiques, échos d’une folie joyeusement
revendiquée.
Parmi ses œuvres poétiques, toutes publiées par Aschehoug :
I Pionértiden (Au temps des pionniers), 1994.
Null komma to lux, 1995.
Houdini til minne (En mémoire d’Houdini), 1997.
Døgndrift (La dérive des jours), 1998.
Titanporten (Le Portail des Titans), 2001.
Paradiseffekten (Effet de paradis), 2004.
psi (pour la 23e lettre de l’alphabet grec), 2007.
Des poèmes de Torild Wardenær ont
paru dans Autre Sud n° 39 (décembre 2007), pp. 99-112 (traductions d'Anne-Marie Soulier). Quelques-unes de ces
traductions ainsi que d’autres en anglais et en allemand figurent sur le site lyrikline
Elle faisait partie aussi des auteurs norvégiens présentés dans le n° 574 de la
NRF (juin 2005)
Contribution d’Anne-Marie Soulier