Guimauve

Par Poclatelephage
J’avais prévu cette semaine de lancer ici la première compétition inédite d’un « dîner virtuellement parfait », mais certainement par ma faute – j’ai oublié de rappeler aux heureux candidats la dead line par email (enfin deux d’entre eux au moins l’avaient fixé, mais bon) – nous n’assisterons pas à la première de cette compétition de haut vol.
Alors, fort heureusement pour moi, ce matin, il neige à Toulouse – moins depuis deux minutes, mais tout à l’heure oui – et j’imagine qu’à une semaine de Noël, en pleine épidémie de grippe A, et au moment où Johnny est plus qu’alité, tout le monde a mieux à faire que de jouer pour de faux sur un blog rose à une émission de M6.
Bref…on ne va pas se mentir, comme le disait si bien Santi aux candidats de la première édition de « Popstars » entre le blog où je me sens presque obligée de me crever les yeux pour éviter de tomber sur des commentaires ouvertement racistes et insultants à mon égard, et celui où à l’inverse j’écarquille les yeux pour tenter de percevoir un commentaire, j’ai un peu le blues de la blogueuse en ce moment. Et quoi de mieux quand on a le blues que de regarder une comédie romantique…
(Je vous promets que cette transition est improvisée…)
Après avoir visionné « Love actually » hier qui fait une remontée surprenante dans le top 5 de mes comédies romantiques favorites, j’ai décidé justement de vous faire partager ce classement (même si franchement j’aurais préféré aujourd’hui me retrancher dans ma forteresse de solitude, mais comme il ne neige pas encore assez j’attendrai).
5) « Pretty Woman »
C’est un peu la comédie romantique fondatrice, au moins pour moi. Elle a tout pour plaire : un couple imparable, une héroïne belle et attachante et une intrigue plus guimauve, tu meurs avec cependant un fond social un peu dur. Le seul défaut que je verrai au film serait peut-être Richard Gere, que je n’ai jamais vraiment aimé.
La scène : le final où le milliardaire vient chercher sa belle dans son motel pour l’enlever.
4) « Coup de foudre à Notting-Hill »
Présenté à tort comme la suite de « 4 mariages et un enterrement », j’ai détesté de prime abord ce film à sa sortie en salle. Je l’avais trouvé long et pas assez drôle. De plus, je ne suis pas sûre, et je ne suis toujours pas persuadée d’en être convaincue, que Julia Roberts et Hugh Grant forment un couple romantique crédible. Mais, depuis mon passage à Londres, le côté british du film l’a racheté à mes yeux.
La scène : Quand Hugh Grant emmène Julia Roberts dîner chez ses amis.
3) « Mary à tout prix »
Bon, je ne suis pas sûre que le film des Frères Farrelly entre dans cette catégorie, mais après tout il narre bien une histoire d’amour entre un type bizarrement obsessionnel et une magnifique jeune femme. Le bémol cependant, c’est que ma femme déteste les comédies romantiques à l’humour un peu gras, mais pour Cameron Diaz, ce film mérite de bien figurer dans mon classement.
La scène : Euh…


2) « Love Actually »
Ce film est quasiment parfait : il fait rire et pleurer, on voit souvent Londres dedans et la BO est tellement imparable qu’après l’avoir visionné hier je la cherchais ce matin sur Amazon. Je ne vous parle même pas du casting avec la fine fleur des meilleurs acteurs anglais et évidemment Hugh Grant. On frise la perfection totale et ce film mériterait la première place, si « 4 mariages et un enterrement » n’existait pas.
La scène : Il y en a tellement… celle que ma préfère, entre Hugh Grant et la cuisinière du 10 Downing Street dans la limousine qui les conduit à l’école.


1) « 4 mariages et un enterrement »
A sa sortie en salle, j’ai du voir ce film quatre ou cinq fois, ce qui était plutôt un exploit à l’époque puisque j’avais 17 ans et des finances et un emploi du temps limité. J’ai tellement aimé ce film que j’ai eu du mal à sortir de la salle quand je l’ai vu pour la première fois alors que j’y étais pourtant avec Laurie D., mon boulet d’amie des années lycée. A l’époque, je feignais de craquer sur Hugh Grant alors que c’est Andy McDowell et sa chemise à carreaux (dans la scène des retrouvailles après la liste de mariage) qui me faisait fantasmer. Ce film est très, très drôle, mais aussi assez grave quand il le faut. A ma grande honte, j’ai mis des années à comprendre que Garreth et Matthew formaient un couple homosexuel. C’est également un des rares films dont je connais quasiment par cœur les dialogues, un privilège normalement réservé aux comédies du Splendid.
La scène : Celle de la déclaration d’amour de Charles à Carrie, quand elle porte sa chemise à carreaux et qu’elle va en épouser un autre (la conne…) ou celle où elle énumère ses aventures devant Hugh Grant qui se liquéfie littéralement.