Désormais, ce sera davantage le cas. Quant on sait qu’en moyenne, un établissement du privé reçoit 1000 euros par étudiant préparant un diplôme reconnu par l’Etat, cette évolution semble s’imposer.
On trouve dans la liste 58 établissements qui contractualiseront leurs relations avec l’Etat, dont quelques grands noms, comme les cinq instituts catholiques de Paris, Lille, Angers, Lyon et Toulouse, l’Essec, l’Edhec ou encore l’Esca. Actuellement, cela représente 60 000 étudiants, c’est-à-dire 3 % de la masse totale dans le supérieur.
Chaque établissement a remis un rapport au ministère de l’Education nationale. Après évaluation de leurs forces et faiblesses, ils s’engagent sur différents objectifs de moyen terme. En contrepartie, l’Etat va légèrement augmenter son financement à leur égard. Et, au bout de quatre ans, l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) sera chargée d’évaluer l’écart entre les objectifs fixés et les réalisations concrètes.
L’un des objectifs affichés est aussi de faire baisser les frais d’inscriptions dans ces centres supérieurs de formation. Actuellement, ils évoluent entre 3000 et 6500 euros par an. Les contrats vont être signés dans le courant de l’année 2010. Ils devraient donner lieu à une revalorisation des fonds accordés à ces instituts privés. Si en 2009, on arrivait à 62 millions, on devrait voir une augmentation de 4,5 millions d’euros sur 2010.