J’ai entre les mains le dernier livre de Francis Lepioufle, artisan des lettres qui, comme tous les écrivains que je respecte, considère le travail d’écriture comme un atelier des mots. Cela faisait longtemps que le livre « germinait » et j’avais eu le plaisir il y a déjà un moment d’en effleurer les pages. Mais c’était sous la forme d’un manuscrit en devenir.
Mais dans ma boite aux lettres vendredi dernier, je l’ai redécouvert, dans un paquet sous la forme définitive d’un livre marqué aux éditions de la Roche Muzon, galante appellation dont l’origine peut être décryptée à condition d’être du coin. J’en fus !
Et dès les premières pages, je ne peux m’empêcher de retrouver l’ambiance si
particulière de ce coin de Centre Bretagne que je connais bien. Mais le livre est un roman. A la différence des « Chevaux de la Mémoire »,
l’ouvrage précédent de Francis, celui-ci nous entraîne au-delà des terres loudéaciennes, du côté de Paris et dans l’univers des peintres.