La Sainte Victoire est un massif situé à l'est d'Aix-en-Provence, région où se situe l'action du film de Franois Favrat. Mais ce titre pose également une question qui est au coeur du scénario : la réussite politique doit-elle et peut-elle être atteinte en restant totalement intègre ? A quel moment le compromis devient trahison ?
A travers les personnages de Xavier Alvarez (Clovis Cornillac), petit architecte en recherche oppressante de reconnaissance sociale, et Vincent Cluzel (Christian Clavier), candidat outsider à la mairie, le film témoigne de l'utopie de l'amitié en politique, notamment une fois franchies les portes du pouvoir.
Au casting, on retrouve - pour mon plus grand plaisir - Sami Bouajila, mais aussi Valérie Benguigui, Michel Aumont et Eric Berger.
Mention très bien pour Christian Clavier, qui m'a impressionnée par la sobriété de son jeu, mise au service de la crédibilité son personnage.