Dzoosotoyn Elisen

Publié le 13 décembre 2009 par Menear
Je n'ai bien sûr jamais mis les pieds dans le désert de Dzoosotoyn Elisen, ni dans aucun autre désert d'ailleurs, la Sarthe mise à part. Le désert de Dzoosotoyn Elisen sert de point de fuite à ma nouvelle 46° 16,8' latitude nord / 86° 40,2' longitude est (rebaptisée ce jour 46° 17'N 86° 40'E, ce qui revient sensiblement au même) : c'est dans ce désert qu'on trouve le pôle terrestre d'inaccessibilité, c'est à dire le lieu terrestre le plus éloigné des océans.

46° 17'N 86° 40'E est pratiquement terminé, le texte est juste encore un peu trop incompréhensible. Je dois encore écumer les incertitudes et faire mon deuil d'éléments du texte qu'on pourrait qualifier de too much, ceux dont on peut se passer, ceux dont la présence n'est pas indispensable : ce sont les pistes que j'aurais pu creuser mais que je ne suis pas parvenu à tenir et que par conséquent je me dois d'abandonner en route, peu importe l'attachement que je peux encore avoir vis à vis d'eux.

46° 17'N 86° 40'E pourrait être une fin possible à Crise !, fiction climatique esquissée ici ou là depuis une dizaine de mois, postée en laboratoire ici-même sur le blog. 46° 17'N 86° 40'E embarque des réfugiés dans un train, tourne autour des cartes, prend le désert de Dzoosotoyn Elisen comme Eldorado mis à sec. Comme rempart contre les miasmes, le silence, et les révolutions indigènes, il y a le sable et le silence. Je reste dans le sillage de Volodine, également, puisque le texte sera envoyé pour proposition pour Cyclocosmia 4. J'ai encore un mois et demi devant moi pour relire et corriger le texte, c'est suffisant.