Grey Matters // 6 32o ooo tlps.
Si le début de la saison était un peu décevant à cause d'un manque d'éléments mythologiques, depuis l'épisode des Observers, on nous gâte ! J'ai beaucoup aimé cet épisode qui mettait une fois de plus très en avant Walter mais Peter et Olivia n'ont pas été mis de coté pour autant. Au-delà même de leur enquête, Broyles a bien rappelé à Olivia qu'elle avait une place primordiale dans toute cette affaire et le fait que Peter vienne de the other side of the world le rend automatiquement très important aussi. Puis on sent qu'il est de plus en plus proche de la vérité. Il va certainement découvrir avant la fin de la saison d'où il vient. Et ça va faire mal... Je me demande quand même si Walter sera présent jusqu'au bout de la série (dans l'optique où elle durerait encore longtemps). Je ne sais pas, je l'adore mais je me dis qu'à un moment donné, Olivia et Peter auront certainement besoin de le laisser derrière eux pour "accomplir leur destin". En attendant, il est là : toujours aussi émouvant et toujours aussi flippant !
On ne peut pas dire qu'au bout du compte, on ait appris tant de choses dans cet épisode mais on a quand même un peu avancé. Mais certains pans de l'intrigue sont même encore plus flous qu'avant. A la manière de Nina Sharp dont on ne sait jamais si elle est bonne ou méchante, William Bell reste une énigme qu'il me tarde de résoudre. Toute cette opération visant à comprendre comment Walter a pu fabriquer une porte permettant de passer d'un monde à l'autre était orchestrée par lui et il est fort possible qu'il ait atteint son but à la vue de la dernière scène. Le fameux Dr Paris (cet alias a-t-il une importance d'ailleurs ?), c'était lui. On apprend également que l'autre monde a un petit coté apocalyptique qui est loin de me déplaire. Les plantes n'y poussent plus ! Intéressant... Là où je suis un peu perdu, c'est qu'il y a bien quelqu'un quelque part qui sait comment passer d'un univers à un autre puisqu'Olivia a été envoyée là-bas. Mais qui ? En tous cas, gardons à l'esprit que le chiffre "28" et les chiffres en général ont une importance pour la "porte", si l'on en croit les patients qui se sont vus implanter un bout du cerveau de Walter momentanément. D'ailleurs, ce système est assez dégueulasse quand on y pense mais ça paraît malgré tout crébible. Ca c'est une force de la série : réussir à nous faire croire en ce qui semble pourtant impossible.
Beaucoup de moments d'émotion ont émaillé le récit, notamment la culpabilité de Peter quant à ne pas avoir rendu visite à son père lorsqu'il était en hôpital psychiatrique. Mais également le passage où le vrai Walter, celui qui a tous ses esprits, refait surface. L'émotion de revoir des images de Peter enfant et bien-sûr le moment terrible où on lui montre son cercueil...
// Bilan // Un épisode brillant dans lequel Fringe montre le potentiel incroyable de sa mythologie, trop souvent laissée de coté.