En réaction, plus ou moins rapide, Oxford a annoncé du changement dans le mode de nomination du professeur de poésie, réactualisant une formule un peu archaïque. Une assemblée de 300 000 personnes, comprenant diplômés et enseignants d'Oxford, disposaient jusqu'à présent du droit de vote. Ces votes devaient se dérouler sur une seule journée. Mais lorsque Ruth Padel a été élue en mai, moins de 500 personnes ont voté. En vertu d'un nouveau système, les avis pourront être effectués en ligne, sur une période plus longue. En espérant que cette nouvelle formule ne rende pas le vote plus ardu. Le parlement de l'université réfléchit à cette formule.
Judith Palmer, directrice de la "Poetry Society", n'est pas favorable à l'élection à Oxford. Il apparaît légitime de se demander si les professeurs de math sup. ou de médecine accepteraient d'être désignés par le vote ? Toutefois, l'allongement de la période de vote semble être un bon point, permettant une mobilisation plus conséquente et plus représentative. A qui reviendra ce poste autrefois occupé W.H. Auden ou encore Seamus Heaney ?