Le livre demeure un objet de consommation prisé et les ventes se maintiennent à un bon niveau malgré la crise, estime-t-on en Angleterre. Les premiers résultats considèrent que la balance commerciale du livre pourrait baisser de moins de 1 % cette année par rapport à l'an passé.
Bien que ces chiffres demeurent confidentiels, on peut penser que les ventes de livres resteront stables et qu'il n'y aura pas de révolution et encore moins de cataclysme avant la fin de l’année 2010. Même si personne ne se plaindrait de ventes positives...
Le commerce du livre doit faire face à l'avènement des librairies en ligne. En effet, les lecteurs disposent d'un aperçu sur le site des éditeurs et peuvent ensuite finaliser leur achat sans même se déplacer en librairie. Une telle circulation des livres a tout pour effrayer les bons vieux libraires. Il ne faut pourtant pas négliger leur soutien à l’industrie du livre.
Amazon, Apple, Google ou Sony ont instantanément pris la mesure de ces mutations. Google books est sur le point de devenir la plus grande bibliothèque en ligne et pourrait compter 10 millions de livres numérisés l'an prochain. Au regard de l’extension progressive du catalogue proposé par Amazon, la librairie traditionnelle semble menacée. D’autant plus qu'Amazon propose une grande partie de ses livres numériques à un tarif unique (9.99 $) sans distinction, uniformisant ainsi tous les ouvrages littéraires. Et a fait mieux depuis avec des ebooks vendus en précommande à 7,99 $.
Il importe aux libraires de bien négocier leur entrée dans cette nouvelle ère économique. Ces diables de livres numériques ne devraient pas réduire en poussière tout un héritage littéraire. Au contraire, nous pensons qu'ils pourraient constituer une alternative de choix à leurs aînés papiers.
Il est cependant bien périlleux de prédire ce qu'il adviendra des ventes de livres (physiques) l'an prochain ou durant les 5 prochaines années. Non, nous ne nous risquerons à aucun pronostic... Pour l'instant !