Le sexting, terme générique né de la contraction entre “sex” et “texting” (envoie de SMS), a pris des proportions importantes et même inquiétantes depuis plusieurs mois. Cette pratique qui consiste à se prendre en photo dans des postures “sexy” et à les envoyer via SMS ou mail à une autre personne (dans la plupart des cas, il s’agit de partenaires sexuels plus ou moins stables). Problème : ce phénomène est loin d’être innocent. Même si les cas restent rares, des adolescentes américaines se sont récemment donné la mort après la diffusion massive de photos ou vidéos les mettant en scène. Lorsque l’issue est moins extrême, cela peut tout de même impliquer le changement d’établissement scolaire voire d’adresse.
Devant l’ampleur du phénomène, MTV et Associated Press ont abordé le sujet dans une enquête sur les “abus digitaux”. Ainsi 10% des 1450 jeunes de 14 à 24 interrogés ont déjà envoyé une photo d’eux à l’aide de leur téléphone. Pour le Dr. Hunduja, co-directeur Cyberbullying Research Center et détenteur d’un phD en criminologie et sciences criminelles, “les gamins font ça sans réfléchir. C’est un rituel de flirt entre deux amoureux. Dans une situation plus grave, il y a contrainte ou supercherie pour obtenir la photo. “
Le sexting relance inévitablement le débat de l’identité numérique et l’étend hors des frontières d’internet. Cela rappelle en effet que l’échange de contenus peut aussi bien se réaliser par bluetooth que par mail ou P2P ; rendant plus difficile le contrôle des informations nous concernant.
Je vous invite à découvrir le billet régidé par Jean-François Detout, chargé de projet webmarketing, à ce sujet et à découvrir les autres articles de sa catégorie “identité numérique”.
Via
L’enquête MTV et AP ici
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