Et douze

Publié le 13 décembre 2009 par Didier54 @Partages
En me baladant sur le site de la maison d'édition Autrement, avec en tête notons-le quelques pensées pour les fêtes de fin d'année, j'ai chopé ça et là des bribes que je trouve fort jolies. En voici quelques extraits.
Ambivalence du silence… S’il en dit parfois plus long que toute parole, il cerne simultanément l’impossibilité du langage à tout dire. Il permet aussi que de ce vide naissent l’interprétation, le commentaire : toute création. Le silence est multiple. Il en effet des silences lourds, des silences d’effroi, silence de paroles malades ; silence de mort : cri de silence. Ou au contraire des silences légers, libérateurs. Eclat de rire, traversée, découpe… Ceux-là nous ravissent, nous élèvent, nous donnent l’illusion de toucher l’impalpable, d’entrevoir l’invisible. Expérience de l’inouï : il semble alors que l’œil écoute. Mais tout peut s’éteindre, retourner à la nuit. Le silence alors, métaphore du réel, nous renvoie à la limite : ce que nous appelons la chute.