En août 2009, les Pascuans ont «fermé» l'île pendant 24 heures, bloquant l'unique aéroport, pour réclamer des limites à la durée de séjour des touristes et à l'immigration de Chiliens du continent. Leur action était motivé par l’important flux de migrants chiliens vers ce bout de paradis perdu de près de 5.000 habitants à 3.500 km des côtes chiliennes. Ces migrants sont attirés par la douceur du climat et les perspectives d’emploi liéesà l’activité touristique. En effet, chaque année près de 50.000 touristes viennent visiter l’île. Ce nombre est en constante augmentation depuis quelques années.
Le 24 octobre 2009, les Pascuans ont voté et approuvé une réforme de la Constitution chilienne, qui doit donner aux autorités de l'île un contrôle accru sur leurs flux migratoires. Le vote était sans appel; 96% des électeurs ont approuvé le principe de cette réforme constitutionnelle.
Le vote, a expliqué le vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende, présent sur l'île le jour du vote, doit à terme aider à «réguler la croissance de la population de l'île. C'est un territoire très fragile qui ne supporte pas une quantité indéterminée de peuplement permanent».