Bonne nouvelle : l'avocate iranienne, lauréate du Prix Nobel de la Paix 2003, vient de récupérer sa médaille ! C'est ce qu'a annoncé, en fin de semaine, le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Store.
Fin novembre, dans un précédent communiqué à la presse, il avait fait savoir que sa récompense avait été retirée d'un coffre-fort, à Téhéran, dans lequel elle était entreposée. Montrées du doigt, les autorités iraniennes s'étaient défendues en accusant Shirin Ebadi de ne pas avoir payé ses impôts.
Actuellement à l'étranger, la juriste iranienne poursuit, tambour battant, son combat pour les droits de l'homme en Iran. De quoi déplaire à certains ténors du régime. Il y a peu, le journal conservateur Javan est même allé jusqu'à l'accuser d'être, à l'instar de Zahra Rahnavard - l'épouse de Mir Hossein Moussavi, un des principaux leaders de l'opposition -, un instrument de la « guerre douce » contre l'Iran.