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Le déversoir de la médiocrité

Publié le 12 décembre 2009 par Mister Gdec

Le déversoir de la médiocrité

Le débat sur l’identité nationale, une décharge publique incontrôlable… comme l’actualité récente l’a prouvé. Une boîte de Pandorre ouverte par Besson…


On peut être de droite, et ne pas dire que des conneries. Ainsi, Monsieur Yazid Sabeg, qui me semble s’élever davantage et en des mots plus durs contre le débat tronqué sur une soi-disant identité nationale que bien d’autres diplodocus réputés de gauche… franchement molle.

Dommage qu’il conclue d’étrange manière que Sarkozy soit un dieu. En lequel je ne suis même pas désolé de ne surtout pas croire…

Il faudrait en effet, Monsieur Sabeg, s’interroger plus pertinemment sur un homme si petit (et je ne parle pas là de la taille) qu’il peut lancer un débat, soutenir sa cruciale nécessité, apporter sa caution présidentielle à une telle funeste initiative – dont le bon sens populaire suffirait à anticiper l’éventualité d’un possible réveil de vieux démons – et jurer la main sur le cœur quelques semaines plus tard lors d’une tentative virtuelle de pseudo-recadrage en déjugeant son ministre tout en ne le faisant pas pour de vrai, que « celui qui accueille doit reconnaître ce que l’autre peut lui apporter ». Pour un peu, on en pleurerait d’émotion et l’on prendrait Nicolas pour un humaniste.

Mais cela ressemble quelque peu plus à la fable du corbeau et du renard « qui jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus »… si le renard et le corbeau de cette fable là, tristement actuelle, ne s’emmêlaient pas les pinceaux…

A force de jouer ce jeu de corde raide, notre président finira bien par tomber. Et Monsieur Sabeg de s’interroger sur son étonnant soutien envers un homme aussi peu recommandable et si profondément immoral qu’il peut faire et défaire de pseudo-amitiés du jour au lendemain… comme il l’a déjà prouvé au travers de ses successives fidélités, envers Pasqua, Balladur, et tutti quanti.

Il est bien beau de crier au loup, Monsieur Sabeg. Encore faudrait-il s’interroger consciencieusement sur les réelles responsabilités du pompier pyromane qui a déclenché l’incendie. A l’aide d’un complice forcené autrefois socialiste….

« Misère », comme dirait mon troll favori, De profondis Morpionibus...

Résistance ! lui répondra GdeC…


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