A que Johnny c’est comme Chirac : il a beau agacer son monde on ne peut pas s’empêcher de l’aimer ou, au moins, d’avoir de la sympathie pour lui quand sa santé défaille.
La ressemblance ne s’arrête pas là : ils ont tous les deux des épouses aimantes et dévouées et pleins d’amis communs, à commencer par Sarko…
Question culture c’est pareil : leurs goûts sont simples et populaires, qu’il s’agisse de chansons bien d’chez nous ou de combats de Sumos.
Manquerait plus que Josette et Marcel apprennent qu’ils s’adonnent l’un et l’autre aux délices plébéiens de la vraie galette-saucisse, pour les installer définitivement au panthéon des personnalités éternellement préférées par nos concitoyens, juste à la droite de l’indéboulonnable et regretté abbé Pierre.
En attendant une confirmation de la presse people, « Restons Correct ! » leur adresse, au nom de ses lecteurs et par anticipation, ses meilleurs vœux et souhaite notamment à notre rock star nationale un prompt et complet rétablissement.
En fait, un ou plusieurs papys tutélaires, une ou plusieurs figures masculines et paternelles, c’est tout ce qui manque à la gôche en général et au PS en particulier depuis les disparitions prématurées de François Mitterrand et de Charles Trenet, pour retrouver le chemin de l’alternance et des lendemains qui chantent y’a d’la joie ! plutôt que quoi ma gueule ?…
Sans vouloir être désagréable avec quiconque, force est de reconnaître que ça n’en prend pas franchement le chemin.
Du reste au PS, vu qu’on a appris les langues étrangères à l’école, on appelle ça une « crise de leadership », ce qui signifie en français que personne n’a assez de jus pour fermer le clapet de ses petits camarades.
Evidemment, dans le genre papy grande gueule y’aurait bien Jojo Frêche mais, outre le fait qu’il ait été exclu, il semble qu’il ne fasse pas encore tout à fait l’unanimité…