Connaissez vous l’Archipel des Comores? Avez vous entendu parler des “îles aux parfums”? Savez vous où ces îles se trouvent? Vous en avez forcément entendu parler: malheureusement à cause de ce tragique accident d’avion survenu au mois de Juin qui a plongé beaucoup de familles dans le chagrin.
Parlons plutôt de tous les trésors que renferme cet ensemble d’îles (Anjouan, Mohéli, la Grande Comores et Mayotte) situées au sud est de l’Afrique et au nord ouest de Madagascar: Je veux vous parler des jolies découvertes que j’ai fais en Août dernier avec 2 de mes collègues!
Et oui 3 fous, passionnés de cosméto sont aller visiter ces terres riches de fruits, aromates, végétation débordante et une faune intrigante; nous trouvons -entre autre- dans les eaux profondes, le Cœlacanthe, un poisson préhistorique quand même!
Entre étonnements et visites; entre autre du plus gros cratère du monde. Le volcan de l’île de la Grande Comores, encore actif: le Karthala (8 heures pour atteindre 2361 mètres d’altitude) et la descente (5 heures) tout aussi physique…nous avons eu le temps d’apprécier chaque jours, la vie des Comores et déguster fruit à pain, canne à sucre, mangue verte etc.
Natacha...notre guide
Christopher qui a porté mon sac à dos au Karthala...merci!
et moi
Merci à Natacha, Formatrice Internationale COLLIN/DrRENAUD de nous avoir fait découvrir ses racines, un autre art de vivre et toutes ces matières premières à l’état brut!
Je tenais à ce que se soit elle, avec ses mots qui nous parle de l’Ylang-Ylang, actif extrêmement utilisé en Cosmétique pour ses diverses vertus.
A la grande Comores, à Anjouan et à Mayotte, j’ai marché dans les champs d’Ylang-Ylang, les cultures de Clous de Girofles, la vanille faisait parti intégrante du paysage avec les Caféiés, les noix de muscade, la Cardamone…tout un autre monde! Une ballade sensorielle magnifique!
Nous parlons souvent de la Vanille des Comores, de l’Ylang Ylang et autres aromates que l’on ne trouve pas ailleurs. Nous avons eu la chance d’aller vérifier nous même l’authenticité de toutes ces plantes.
Grâce à Natacha, originaire des Comores qui nous a servi de guide pendant 3 semaines:
“Évasion aux îles Comores, appelées îles de la lune où un parfum envoûtant a chatouillé nos narines : le parfum d’ylang-ylang.
Cette plante nous est familière depuis que Guerlain a acheté des plantations d’ylang-ylang sur l’île de Mayotte qui est maintenant une collectivité territoriale.
Qu’est-ce que l’ylang-ylang ?
C’est un arbre dont les premières distillations ont été pratiquées aux Philippines pour en faire des huiles essentielles. Cette huile essentielle d’ylang-ylang est également appelée huile de «Cananga ».
On utilise cette huile essentielle en aromathérapie dans les produits cosmétiques et les parfums.
Elle possède également des vertus aphrodisiaques , sert de sédatif et est aussi antiseptique.
L’homme, pendant la croissance de cette plante joue un rôle primordial, puisqu’il torsade la jeune pousse afin qu’elle puisse grandir horizontalement. Dans quel but ? Afin de faciliter la cueillette des fleurs.
En effet, les plants d’ylang-ylang peuvent atteindre plus de 6 mètres de hauteur. C’est une plante qui requiert très peu de soin, qui pousse dans un milieu volcanique ou même sur des terres très arides. Elle est arrivée aux îles Comores depuis plusieurs siècle.”
Nous avons essayé (je dis bien essayé) de faire le masque LE MSINDANU masque beauté au bois de santal faisant parti intégrante des habitudes et du quotidien des femmes. Les Comoriennes, Mahoraises et Anjouanaises utilisent ce masque pour protéger leur peau du soleil, de la chaleur. Il parait que ce masque aide à éliminer les boutons et taches pigmentaires sur le visage. Elles le portent toute la journée.
Recette: Il faut acheté 1 ou 2 morceaux de bois de Santal et une pierre de Corail. Utilisation: d’après les conseils recueillis sur le marché: il fallait laisser la pierre de Corail dans l’eau pendant quelques jours et ensuite la brosser avant de frotter le bois de santal sur cette pierre afin d’obtenir une pâte assez onctueuse pour l’appliquer sur le visage. Ce ne fut pas une super réussite (on a mis du temps à obtenir ce mélange, pas sûre d’avoir fait les choses correctement) mais nous avons tout de même pu en appliquer assez pour ressentir les effets: ça sèche donc ça tire et je n’ai pas supporté l’odeur (pour être bio c’est bio!). Et sur une peau blanche, ça ne rend pas pareil, ce n’est pas aussi joli!
Pour savoir comment faire le masque au bois de santal correctement, voici une démonstration: http://www.cariboudagoni.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=127&Itemid=153
Pour plus d’informations sur l’archipel des Comores:
http://www.comores-online.com/mwezinet/nature/karthala.htm
Une superbe expérience!