Le secteur aérien s'engage sur des objectifs de réductions des gaz à effet de serre

Publié le 11 décembre 2009 par Bioaddict @bioaddict


L'aviation internationale souhaite être intégrée " dans un traité post-Kyoto " à l'occasion du sommet de Copenhague. Les constructeurs, les compagnies aériennes, les aéroports et les services de navigation aérienne ont annoncé hier vouloir s'engager, d'un accord commun et au niveau mondial, sur des objectifs précis de réduction des émissions de l'aviation.

Les entreprises françaises du secteur aérien s'associent aux engagements présentés cette semaine par leurs associations internationales, à l'occasion du sommet de Copenhague.

" Il résulte de la convergence d'initiatives européennes et internationales qui démontrent la volonté de toute une profession d'assumer ses responsabilités ", annonce Air France dans un communiqué.

Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien ?

Les constructeurs, les compagnies aériennes, les aéroports et les services de navigation aérienne comptent :

- d'ici à 2020, améliorer l'efficacité énergétique de 1,5 % par an ;
- à partir de 2020, stabiliser et mettre en place une croissance neutre en émissions de gaz carbonique ;
- en 2050, réduire des émissions de CO2 de 50 % par rapport au niveau de 2005.

Comment atteindre ces objectifs ?

- par des investissements dans de nouvelles technologies ;
- par une meilleure efficacité des infrastructures ;
- par le recours à des instruments économiques, de type marché de permis d'émissions.

" Le transport aérien entend ainsi, pour sa part, relever de façon collective les défis environnementaux de la planète, tout en poursuivant sa contribution au développement économique et social de très nombreux pays ", explique Air France.

Le secteur appelle donc les Nations Unies " à intégrer l'aviation internationale, sous l'égide de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), dans un accord spécifique et global, en cohérence avec le caractère mondial de notre activité ".