« D’un monde à l’autre : sur les seize danseurs, dix sont des hip-hopeurs déchaînés qui rencontrent ici pour la première fois une discipline de groupe. Pietragalla les utilise comme un corps de ballet : on admire leur dextérité à passer d’un monde à l’autre. Esprits des eaux, ils ondulent des bras et du buste. Peuple de la terre, ils se livrent sur le cercle à des rituels ancestraux où les pieds frappent le sol et les corps bondissent. Démons du feu, ils se défient. Esprits de l’air, ils marchent à toute allure dans des costumes argentés décorés de lumières bleues. Pietragalla et Derouault ont su leur ménager des échappées solitaires dans les mouvements d’ensemble auxquels ils se plient parfaitement. D’un bout à l’autre, cette fureur de danser contamine le spectacle. » Le Figaro